Mon expérience en tant que patient de Mme Breaune est à nuancer dans les faits, (car une même expérience n’est pas perçue de la même façon par plusieurs personnes), mais parvient à la même conclusion sur ses qualités humaines et professionnelles.
Je dois tout d’abord dire que j’ai écrit un premier avis concernant ma séance avec Mme Breaune, mais, d’une part, j’ai préféré condenser, d’autre part, en plein milieu de sa rédaction, j’ai pu mesurer l’ampleur de mon implication, et aussi de l’indéniable vocation thérapeutique de Mme Breaune.
Lors de ma consultation, Mme Breaune m’a rapidement et d’emblée parlé d’elle, de certains détails de sa vie personnelle. Pendant une minute, j’ai été interloqué : — « Qu’est-ce qu’elle me fait, elle ?! ». Mais au fil du temps, je perçois un réel échange entre elle et moi, — et en fonction de ce qu’elle me révèle sur elle-même —, des affinités de parcours de vie.
Le problème est que j’ai mal interprété la confiance qu’elle m’accordait, et que j’ai manifesté cette mauvaise interprétation par l’envoi d’un sms, à son attention, dans lequel j’ai enfreint un des protocoles de la thérapie : l’utilisation du prénom. Mme Breaune m’a recadré en me signifiant que, dans ce cadre précis, cette utilisation n’était pas adéquate. Il est vrai qu’appeler un praticien par son prénom n’est, de façon générale, pas admis, (peut être interprété comme familier, et fausser la mise en distance nécessaire entre le thérapeute et son patient). En ce qui me concerne, c’est la première fois que je me hasardais à nommer un thérapeute par son prénom. Il ne me viendrait pas à l’esprit, par exemple, de procéder ainsi avec mon médecin-généraliste. À noter cependant que ce dernier m’appelle régulièrement par mon prénom. En dehors de toute considération déontologique ou hiérarchique, l’utilisation du prénom est affectueuse. Le fait de nommer Mme Breaune par son prénom m’est venu spontanément, et, — en toute sincérité —, sans attente particulière. Si j’ai mal perçu ce recadrage, c’est essentiellement parce que de nombreuses personnes me sollicitent souvent pour, (je le dis humblement), ma qualité d’écoute à leur égard, et que, dans ce cas précis, je me suis senti un peu abusé, dans le sens où, même chez un thérapeute, je dois encore avoir l’oreille assidue ! Mais comme je le disais en introduction : il s’agit de mon ressenti, il n’a donc pas valeur de vérité universelle. Par ailleurs, il n’y a aucun lieu de se formaliser : peu importe la méthode, seul le résultat compte. Et résultat il y a. Merci infiniment, Fleur.
Avis importé